A partir du 1er novembre 2015, la politique d’Eurostar concernant le transport des vélos évolue à nouveau négativement.
Auparavant, les cyclistes pouvaient embarquer leur bicyclette pour 29 €. Arguant d’un manque d’espace, les cyclistes vont devenir des citoyens de seconde zone aux yeux d’Eurostar : il ne leur sera plus possible de voyager avec leur vélo non démonté puisqu’il devra être rangé dans une housse ou une boîte.
C’est extrêmement décevant, surtout que le système actuel était déjà loin d’être idéal - c’était compliqué d’obtenir les informations, de réserver et c’était coûteux. De plus, les changements décidés rendront encore plus difficile l’intermodalité train - vélo, notamment pour les nouveaux cyclistes et ceux qui utilisent leur vélo comme une aide à la mobilité.
C’est un grand pas en arrière pour une société qui affirme être à la pointe de l’innovation dans notre industrie et qui sponsorise le prix « Ashden » du voyage durable, alors que les derniers trains à grande vitesse européens en France, en Autriche et en Suisse acceptent de plus en plus les vélos non démontés. Cela soulève aussi la question : quelle sera la prochaine mesure - une interdiction complète des cyclistes et de leurs deux-roues ?
Les cyclistes doivent être traités comme les autres passagers et non comme des citoyens de seconde zone. Nous comprenons que l’espace pour les bagages soit limité dans les trains, mais il doit être alloué sur la base du « premier arrivé, premier servi ».
La FUB vous invite à soutenir la campagne de la CTC (National Cycling Charity) pour le transport des vélos dans l’Eurostar en participant à une pétition en ligne.
Sur la page suivante de la pétition, vous y trouverez une lettre modifiable exprimant votre préoccupation sur ce changement de politique à adresser à M. Petrovic, directeur général d’Eurostar et l’appelant à un renversement de sa politique.