Choisir son éclairage

Voir et être vu, c’est plus que réglementaire, c’est vital. Les cyclistes croient souvent être vus parce que l’éclairage public ou les vitrines des magasins sont allumés. Ils pensent qu’ils n’ont pas besoin d’éclairage. Or, le cycliste sans éclairage n’est pas visible. À côté de la puissance des feux des véhicules motorisés, le cycliste est en fait très défavorisé par son faible niveau d'éclairage et le manque de fiabilité de son éclairage actif. 

L’éclairage actif est un dispositif émettant sa propre lumière grâce à une source d’énergie embarquée (dynamo, pile, batterie, dispositif inductif, etc.). L’objectif de l’éclairage actif est de voir et aussi d’être vu. Il existe plusieurs types d’éclairages, à choisir en fonction de sa pratique.

 

L’éclairage actif

Voici 4 conseils essentiels pour le choix de son éclairage :

1. Identifier son usage :

Urbain / rural : si l'on a un usage exclusivement urbain, on cherchera plutôt un éclairage permettant principalement d’être vu des autres usagers de la route. Alors que si l'on a un usage mixte, entre l'urbain et hors agglomération, ou uniquement rural, cela va nécessiter un type d'éclairage qui permettra aussi d'éclairer sa route. Il sera donc plus puissant qu’un éclairage exclusivement urbain.

Régulier / occasionnel : va-t-on en avoir un usage quotidien ou occasionnel ? Si l’usage est quotidien, mieux vaut choisir un éclairage fixe sur dynamo, car il sera autonome en énergie et vous n’aurez pas besoin de le fixer à chaque fois que vous utilisez votre vélo.

2. Choisir son type d’alimentation (dynamo, batterie de VAE, piles ou batteries) :

Le choix de l’alimentation va plutôt s'orienter en fonction de votre fréquence d’utilisation du vélo et du type de voie empruntée.

La dynamo est plutôt conseillée pour un usage quotidien urbain ou hors agglomération occasionnel.

Les piles et les batteries permettant de meilleurs éclairages, sont plutôt à choisir pour un usage rural quotidien ou occasionnel.

Enfin, si vous avez un VAE, profitez-en pour prendre un éclairage combinable avec sa batterie. Cela permettra de bénéficier d'un éclairage fixe tout en ayant une bonne puissance d’éclairement. De plus la consommation de l'éclairage sur la batterie du vélo est négligeable.

3. Choisir une puissance adaptée :

Le lieu d’utilisation va nécessiter une puissance d'éclairage différente. Une ville bien éclairée nécessitera seulement un éclairage de 10 lux à 10 mètres. Hors agglomération, l'absence d'éclairage public nécessitant de mieux voir les obstacles (exemple : nids de poules, petits animaux, ...), mieux vaut prendre un éclairage atteignant 200 lux à 10m et diminuant à 20 lux à 15m.

4. Enfin regarder son budget :

Le but est de s’équiper de bons éclairages avant ET arrière. Pour un gros budget cela ne posera pas de problème. Avec un budget plus serré mieux vaut choisir un pack d’éclairages avant /arrière. Il en existe à moins de 30€ avec des performances moyennes voir bonnes pour certains.

Pour en savoir plus :

 

Le saviez-vous ? La Commission éclairage a été lancée par la FUB en 2017 : en savoir plus sur la commission éclairage

 

Connaissez vous la campagne "Cyclistes, brillez !" ?

La campagne « Cyclistes brillez » menée début novembre chaque année par les associations du réseau FUB est une excellente opportunité pour sensibiliser les cyclistes. Les partenaires potentiels sont nombreux, car la sécurité des cyclistes concerne tout le monde.

Téléchargez notre dossier complet sur l’éclairage des vélos (FUB, 2012)

 

 

 

L’éclairage passif

L’éclairage actif n’est pas à l’abri d’une panne ou d’un oubli, l’éclairage passif est donc également indispensable pour assurer la visibilité du cycliste. S’il est bien conçu, il peut offrir une efficacité bien supérieure dans le faisceau des phares automobiles. Les catadioptres avant (blanc), arrière (rouge), sur les roues et sur les pédales (orange) sont obligatoires.

L’équipement du vélo

La FUB vous recommande d’équiper en priorité le vélo. Les accessoires rétro-réfléchissants sont peu onéreux, ils sont légers, fiables, très efficaces, et on ne risque pas de les oublier, en toute saison.

Choisissez ce qui est le plus pratique pour vous : adhésif rétro-réfléchissant sur le cadre ou les gardes-boue, pneus à bande réfléchissante, bâtonnets de rayons, sacoches ou écarteur de danger, etc. Ces équipements devraient normalement être disponibles chez les vélocistes, n’hésitez pas à leur demander.

L’équipement du cycliste

Il existe aussi des accessoires à porter, tels que gilets haute visibilité, vestes imperméables, brassards à enrouler autour du bras ou de la cheville, pinces à pantalon, casques et sacs à dos à bandes rétro-réfléchissantes, etc.  Ils sont un bon complément à l’équipement du vélo, pour augmenter la surface visible, même s’ils sont plus contraignants.

Les vêtements réfléchissants

Depuis le 1er octobre 2008 le port du gilet haute visibilité est obligatoire hors agglomération la nuit ou lorsque la visibilité est insuffisante. Sans cet équipement, le cycliste est passible d'une contravention de 2ème classe (amende forfaitaire de 35€, pouvant atteindre 150 € après majoration).

Les fabricants commencent à proposer des vêtements plus élégants et plus adaptés à la pratique du vélo pouvant remplacer les gilets fluos. Il faut vérifier avant l’achat s’ils sont bien homologués. Lorsque le cycliste s’équipe en vêtements, il doit y penser, sinon il devra ajouter un gilet par-dessus, ce qui n’est pas des plus ergonomique !

On peut aussi équiper soi-même ses vêtements en cousant des bandes de tissu rétro-réfléchissantes que l’on trouve dans le commerce. A défaut d’être homologué cela permet de transformer ses propres vêtements suivant son goût, mais en veillant à la visibilité.

La société Rayon Jaune, créée par la styliste Béatrice Dalmais, propose également une gamme de vêtements (gilets, écharpes) et d’accessoires (sacs, protège-sacs, chapeaux, …) réfléchissants. Ce n’est pas uniquement les couleurs qui séduisent d’emblée les cyclistes mais aussi les formes qui sortent un peu du pur fonctionnel sans s’écarter des normes en vigueur. Allier originalité et sécurité, c’est donc possible !

 

Les équipements obligatoires et recommandés

Les équipements obligatoires

▶ les catadioptres (réflecteurs) blanc à l’avant, rouge à l’arrière, orange sur les roues et sur les pédales

▶ le gilet haute visibilité, obligatoire hors agglomération la nuit ou lorsque la visibilité est insuffisante.

Les équipements conseillés :

▶ pneus avec flancs réfléchissants ;

▶ pince à vélo réfléchissante ;

▶ écarteur de danger ;

▶ réfléchissants à coller sur le cadre, gardes-boue, tige de selle, guidon, etc.

▶ brassard réfléchissant